ROLAND BARTHES RESOLUMENT MODERNE

Barthes

Une soirée d’hommage à Roland Barthes
organisée par le Centre Roland-Barthes
à l’ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris,
le 18 novembre 2008 de 18 à 21 heures,
sous la présidence de Jean-Charles Darmon,
avec la participation de :
Persida Asllani , Georges Benrekassa, Bernard Comment, Antoine Culioli, Georges-Didi Huberman, Marian Hobson, Julia Kristeva, Francis Marmande, Eric Marty, Marie-José Mondzain.

Communication de Julia Kristeva

La voix de Barthes

Barthes & Kristeva en Chine

Roland Barthes et Julia Kristeva devant la Pagode de la Grande Oie à Xian

Le présent reste la seule dimension où je peux penser, lire, entendre Barthes. Est-ce parce que j’ai l’impression que cet écrivain nous donne d’abord et essentiellement une voix ? Le timbre d’une ferme fragilité confère à sa communication immédiate la force d’un contact physique, malgré la discrétion de la conversation, malgré la distance corporelle. L’homme qui s’adresse à vous livre une parole au-delà, au travers, en excès du sens. Rien que dans le tremblement de ce non-sens, de ce plus-que-sens vocal, il avoue son histoire et son corps.


Je pense au charme des premiers cours, à la veille de Noël 1965. Aux entretiens dont les thèmes suivaient, évidemment, l’évolution des idées nouvelles que Barthes précédait ou qu’il attrapait toujours à temps (certains croyaient bêtement qu’il les dirigeait). Je me souviens de ces appels téléphoniques timides et d’une courbe chantée ironique, comme pour marquer l’inanité du propos commun et de sa propre demande. Je retrouve l’aveu las mais enjoué des « ennuis » qui lui étaient inlassablement infligés par les inévitables « casse-pieds » dont il se plaignait d’être entouré – dont il ne détestait pas s’entourer. Tout cela résonne toujours encore au présent, car c’est inscrit dans l’étoffe du son et dans les inflexions de la mélodie qui vous atteignent avant la signification et au-delà d’elle, pour se faire style. Établissant ainsi et seulement dans le texte une complicité sonore, intemporelle, inconsciente, radicalement a-didactique. Les étudiants restent envoûtés : en effet, rien à voir avec une cure psy, car la parole et l’écriture de Roland Barthes ne nous suggèrent nulle perte, nul don, nulle séparation. Barthes transmet des effets de vérité, et nous laisse partir avec une prime de plaisir en plus.


C’est (peu) dire qu’il n’est pas un homme à message. Certains ont du être déçus de le voir délivrer, du haut des institutions les plus prestigieuses, un enseignement si pleinement vocal, si peu initiatique, si peu platonicien en somme, si peu pater-familialiste. Je l’entends encore se dire ennuyé – un mot qui stoppait chez lui la rancune, rendait impossible le ressentiment, éliminait la haine –, de « leur » aigreur. « Leur » aigreur ? L’aigreur des institutions, et au-delà, l’aigreur du sens commun, dans lequel il redoutait le germe de la banalisation, la menace totalitaire. Je l’entends encore jubiler discrètement, dans le « grain de la voix », d’avoir su ainsi déjouer le piège suprême de l’institution et/ou du sens, précisément, en leur lieu même.
Je comprenais, je comprends que la singularité de la voix est le lieu sublime de l’affect : traversée du corps et du sens, j’y entendais, j’y entends un antidote de la haine.
Le sentiment de liberté qu’il prodigue et nous laisse vient de son art de résonner avec notre fragilité, de l’accompagner sans se soucier des communautés puissantes qui bien souvent lui en voulaient, qui lui en veulent, de cette audace, de cette aisance. Pas de liberté tapageuse, aucune revendication de droits pour on ne sait quelle identité et communautés idéologique ou sexuelle, méconnue ou opprimée. La noblesse de sa liberté, aux antipodes du ressentiment hystérique qui anime tant de « mouvements » de libération, réside dans sa capacité à déchiffrer la défaillance sous les dehors défendus d’un travail ou d’un engagement : en sémiologue. Défaillance des idoles, des mythes, des récits, des signes, du langage même : la sémiologie de Barthes était une sémioclastie (Les Mythologies, 1957), où nous retrouvions nos blessures psychiques et nos traumas sociaux. Un roman sémiologique, en fait, qui nous déchiffrait sans intrusion, en traitant non pas mon malaise, mais mon langage, le langage faisant signe au non-sens, et cela sans pathos ni pesanteur, avec le courage léger de la bonté perspicace.
Je me vois m’envoler, un jour de mai pluvieux et mélancolique, nulle part, solitude choisie autant que subie. Et découvrir soudain, dans l’avion, son texte « l’Etrangère », puisque c’est ainsi qu’il m’inscrivit dans son œuvre, et que La Quinzaine littéraire venait de publier sans que rien ne me l’ait laissé prévoir. Troublant contact, fugace et durable, avec une éthique non pas de combattant ou d’assureur social, mais, à des moments obscurs, et sans portée immédiate, une éthique d’ami qui vous apprivoise parce qu’il vous interprète à partir d’une longue cohabitation avec la maladie... Cette éthique de sur-vivant fait de lui le plus moderne (c’est-à-dire d’une morale non engagée et a-temporelle) des grands.


Le Degré zéro de l’écriture (1953, livre décidément sous-estimé comme, d’une autre façon, les écrits théoriques ultérieurs de Barthes) est cette hauteur d’où se repèrent les tours et les enjeux d’une nouvelle écriture déjà existante, et qui ne fera que s’affirmer par la suite. C’est Barthes – et après lui, il faut bien le reconnaître, personne –, qui nous donne des mots pour la penser, c’est-à-dire pour la percevoir telle qu’elle est : une descente aux enfers de l’innommable, cette marque ultime mais jubilatoire du néant qui déborde l’aventure humaine.
Cet art de l’interprétation rapproche Barthes de la tradition à laquelle les aléas de l’histoire culturelle l’ont, par ailleurs, mêlé : la tradition des stoïciens, pères de la sémiotique. Je le trouve plus à l’aise sous le Portique qu’au Jardin d’Epicure. Déchiffrer, interpréter et écrire ce mouvement qui l’implique entièrement, voix et esprit, corps et âme – voilà ce qui fait de son discours une littérature. Au sens fort du terme, pour lequel classique et moderne ne font qu’un. Le sens d’une éclosion des effets linguistiques qui s’épanouissent en surprise, émerveillement, éblouissement de ce qu’on croyait indicible. Et qui est toujours une ellipse : raccourci logique, rapprochement inattendu de mots, de phrases, de récits, et plus loin encore, la suspension des mots au profit des tons. Ce temps de l’ellipse qu’on dit « poétique » est le temps véritable de la littérature, comme il est le temps de l’interprétation juste : car c’est celui où l’éternité insiste dans l’instant et fait l’économie des suites de l’histoire. Il peut arriver alors que la lucidité (de l’écriture, de l’interprétation) coïncide avec l’arrêt : que l’illusion de l’interprétation s’achève en suicide, que la mort se fige dans un bonheur devenu intemporel. Les stoïciens, penseurs du suicide, des signes et de l’inférence logique, le savaient. Les derniers jours de Barthes le laissent entendre.


En 1974, en Chine, un car nous fait parcourir des millénaires d’histoire que peu d'occidentaux pouvaient voir à ce moment-là. Nos yeux avalent, avides, chaque stèle, statue, bijou, caractère. Barthes, souvent, reste dans l’autocar, à moins qu’il ne nous attende à la porte des musées. Cette commémoration, cette linéarité, ce rêve de filiation l’ennuient. Homme du présent, interprète, il aime briser les généalogies qu’il tient pour des illusions. Et préfère décoller de l’événement-signe, de l’événement-présent, pour tisser d’autres liens, non nécessaires, fantasmatiques. Rêves ou actualités ? D’une incontestable et sûre intimité.


La clarté réservée de cette attitude, si solitaire, si pacifiée, si dure et donc si distinguée, provient, me semble-t-il, de l'élection de la mère comme objet intact d’un désir absolu et qui résume tout – début et fin condensés. C’est bien cette élection fascinante et pour cela même traumatique de la mère secrète, qui suspend la filiation réelle en même temps que la transmission symbolique : il n’y a pas d’« élèves » de Barthes, si ce n’est des épigones, comme il arrive avec les écrivains. En Chine encore, comme, perfide, je demande à mes compagnons d’excuser mes perpétuelles questions qui font dériver les propos de nos hôtes vers le destin énigmatique de ces mythiques femmes chinoises, Barthes précise, sans trace d’ironie ni d’aveu complice, qu’il adore sa mère. Nous sommes à Xian, devant un cimetière du VIe millénaire avant notre ère, où l’on enterrait la mère au centre et disposait les autres membres du clan en rond tout autour.


Il y a des adorations qui sont des tabous, tandis que d’autres sont des profanations. Celui qui écrit, ne serait-ce que par le viol du langage qu’il fait basculer du sens à la voix, est le profanateur d’un absolu cependant adoré, jusqu’à l’abjection. La langue maternelle, le plaisir du texte s’éprouvent ainsi comme une « volupté douloureuse et profonde » puisée à sa source même. Et cependant transposée en signes par quelqu’un qui tient à couper en lui les chaînes de l’espèce, pour, indéfiniment, s’auto-engendrer.


Est-ce un professeur ? Un écrivain ? Entre le IIe et le IVe siècle, les gnostiques auraient dit un « psychique » qui s’essaie à devenir un « pneumatique ». Maintenant, la freudienne que je suis voit dans cette expérience le destin aujourd’hui rocailleux de la sublimation. N’en déplaise aux barbares que nous sommes, tout le reste apparaît barbare en ce siècle « épouvanté de n’avoir pas connu que la mort triomphait dans cette voie étrange » (Mallarmé).
Avec tout cela, grâce à tout cela, Barthes a su tenir le seul discours critique littéraire de la modernité. En connaissez-vous un autre, en France ou à l’étranger ? Il suffit qu’un livre novateur paraisse – chose en effet exceptionnelle –, pour s’apercevoir qu’il n’y a plus de voix pour en parler. Les journaux oscillent entre l'éclectisme politicien et le ressentiment partisan ou sexuel. La critique universitaire, parfois subtile mais toujours technique, reste confinée dans un langage peu accessible. Dès lors, tamisée par les médias et en attente d’une nouvelle génération de commentateurs sérieux, la littérature apparaît comme un terrain de conflits idéologiques, quand ce n’est pas comme le prétexte d’un engloutissement fantasmatique de ce qui ne doit pas s’entendre dans le marketing virtuel.


Avons-nous atteint le destin ultime de l’imaginaire dans un monde « sans dieu ni maître »? Soit. Pourtant, pour ce même univers, et sans en ignorer l’écrasement transcendantal, Barthes a su trouver une position de distance, de lucidité, d’analyse aussi sensuellement impliquée que musicalement juste, pour parler du jeu, de la nécessaire et gratuite polyphonie des signes verbaux, sol et acmé de nos identités et de nos pertes : de l’art en somme, dont la technique est une éthique.


Ce lieu où la technique s’élève en une éthique est, je pense, celui d’une loi ou d’une logique immanente qui agit dans le langage même. Et que l’interprète, s’il est attentif aux signes et à leur éclosion, peut essayer d’atteindre. Une telle écoute de l’immanence du sens et de sa dissolution est, peut-être, la garantie fondamentale de l’interprétation, dans ce qu’elle a de modestement souverain. C’est dire qu’elle est la garantie du discours littéraire et/ou interprétatif dont Barthes nous laisse l’unique exemple.


Le manque saisissant de ce discours, depuis sa mort, est le symptôme majeur d’une société perverse incapable d’élaborer son propre code sublimatoire et de le produire au présent.

A cette vignette personnelle, j’aimerais ajouter un bref rappel de ce qui, dans la pensée de Barthes, me retient tout particulièrement aujourd’hui, ce soir, et que j’ai développé plus patiemment dans Sens et non sens de la révolte. J’espère ainsi vous convaincre de l’actualité de sa pensée.


D’abord quelques-unes de mes citations préférées. L’écriture n’est ni la langue ni le style. « La langue est donc en deçà de la Littérature. Le style est presque au-delà (…), le style a toujours quelque chose de brut : il est une forme sans destination, il est le produit d’une poussée, non d’une intention, il est comme une dimension verticale et solitaire de la pensée. Impersonnel, archaïque et innommable, « …le style est proprement un phénomène d’ordre germinatif, il est la transmutation d’une Humeur ». Sous-entendu, il ne s’agit pas là encore de l’écriture telle que Barthes la pressent. « Le style est (…) toujours un secret ». Quant à la langue, elle est une dimension plus plate, celle des catégories linguistiques qui organisent la linéarité de la chaîne signifiante, ce que nous savons depuis le signifiant de Saussure, et autrement depuis celui de Lacan.


Il s’agit donc de trouver une place pour l’écriture qui n’est ni « l’horizon de la langue, ni la verticalité du style ». La langue, c’est l’horizon, alors que le style renvoie à une verticalité biologique. Entre la langue et le style, il y a une place pour une autre réalité formelle : l’écriture. « Langue et style sont des forces aveugles ; l’écriture est un acte de solidarité historique ».


Les textes sémiologiques de Barthes imposent donc et avant tout une désubstantification de l’idéalité signifiante. C’est dire que la portée de ces textes est d’abord négative : « …pas de sémiologie qui finalement ne s’assume comme une sémioclastie ». J’espère vous avoir fait comprendre combien sa position diffère du structuralisme, et surtout combien l’expérience dont il part en est éloignée : l’histoire, pour Barthes, est indissociable d’une dépliement en profondeur du sujet signifiant à travers lequel, précisément, elle est lisible : « L’histoire est alors devant l’écrivain comme l’avènement d’une option nécessaire entre plusieurs morales de langage : elle oblige à signifier la littérature selon des possibles dont il n’est pas le maître. »


Cette nécessité obligatoire, mais non maîtrisable, qui commende le signifier, une expérience privilégiée nous la livre : c’est l’« esthétique ». « Le structuralisme ne retire pas au monde l’histoire : il cherche à lier à l’histoire non seulement des contenus (cela a été fait mille fois), mais aussi des formes, non seulement le matériel, mais aussi l’intelligible, non seulement l’idéologique, mais aussi l’esthétique. »


Désubstantifié, ou plutôt désidéalisé, le langage devient la frontière du subjectif et de l’objectif, du symbolique et du réel ; il devient la limite matérielle sur laquelle s’opère la constitution dialectique de l’un et de l’autre : « Le langage fonctionne comme une négativité, la limite initiale du possible ».


Barthes a probablement été l’un des premiers à considérer – de l’intérieur du structuralisme – le langage comme négativité. Non pas en raison d’une option philosophique (déconstruction, anti-métaphysique, etc.), mais en raison de l’objet même de son enquête, la littérature étant pour lui à la fois expérience et preuve de la négativité propre à l’opération linguistique. « Est écrivain celui pour qui le langage fait problème, qui en éprouve la profondeur, non l’instrumentalité ou la beauté. »


D’où cette étonnante vision révoltée de l’écriture : « … Il n’y a aujourd’hui aucun lieu du langage extérieur à l’idéologie bourgeoise (…). La seule riposte possible n’est ni l’affrontement ni la destruction, mais seulement le vol : fragmenter le texte ancien de la culture, de la science, de la littérature, et en disséminer les traits selon des formules méconnaissables. (L’écriture) excède les lois qu’une société, une idéologie, une philosophie se donnent ou s’accordent à elles-mêmes dans un beau mouvement d’intelligibilité historique ».
D’où, encore, cette définition de la critique comme ironie : le critique selon Barthes peut « développer ce qui manque précisément à la science et que l’on pourrait appeler d’un mot : l’ironie (…). L’ironie n’est rien d’autre que la question posée au langage par le langage ».


Enfin, de quel athéisme se réclame celui qui a écrit Sade, Fourier, Loyola ? Si la notion d’athéisme avait un sens, elle ne pourrait se réaliser autrement que dans cette pratique qui déstabilise jusqu’au support élémentaire de la signification que sont les unités et les règles du langage. Vous interrogez la foi et Dieu ? Sachez au préalable que c’est votre aptitude au sens elle-même qui est en cause : le sens naturel, le sens « unaire » et leur sujet dépositaire et détenteur existent-ils au moins ou ne sont-ils qu’une fiction ? Mieux ou pis : une inconsistance qui s’effrite en versions interprétatives, pluralités signifiantes, plus ou moins refoulées et honteuses, avant qu’elles ne s’achèvent en mutisme ? Barthes n’a pas hésité à souligner la portée a-théiste de son expérience d’interprète et de sémioticien, dissolvant l’une après l’autre les couches apparentes des significations lorsque, lisant les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola et insistant aussi bien sur le vide saturé de sensations que sur le ritualiste balisage du « développement de la pensée » au bénéfice du langage, il conclut à la « suspension » du signe (divin) chez Loyola : silence de Dieu, le signe de la réponse est immanquablement retardé, la divinité parle mais ne marque pas, le dialogue respectueux est renvoyé au « vide » dans lequel se bouclent la question sans réponse aussi bien que l’écoute recueillie qui est sa propre réponse. Ainsi, « retournant la carence du signe en signe », la mantique – celle de Loyola ou celle de Barthes ? – parvient à « inclure dans son système cette place vide et cependant signifiante que l’on appelle le degré zéro du signe ».


Cependant, écoutez bien la conclusion de Barthes qui réalise en même temps qu’elle retourne son a-théisme. Car, en interprétant jusqu’à l’absence ou la perte du sens, le sémioticien donne sens au non-sens : ce qui revient à dire qu’il remplace la « menace divine », de même que sa menaçante absence, par… le plaisir d’une écriture nourrie à la « plénitude d’une langue fermée » : «  Rendu à la signification, le vide divin ne peut plus menacer, altérer ou décentrer la plénitude attachée à toute langue fermée ». Si vous avez la possibilité d’inscrire le vide dans la langue, vous échappez aussi bien à la croyance qu’au mutisme, pour faire corps avec l’inépuisable créativité du Logos. Ayant fait apparaître le degré zéro des signes – depuis leurs stratifications plurielles et jusqu’à leur non-sens – Barthes redonne ici à son a-théisme la plénitude savoureuse d’une jouissance dans l’immanence, qui est tout simplement la langue. Dès lors, cet a-théisme évite les pièges du nihilisme et ouvre – dans « la plénitude attachée à toute langue fermée » –, l’infini plaisir des textes.

JULIA KRISTEVA

Le texte de cette conférence reprend et prolonge l'article de Julia Kristeva, "La voix de Barthes" publé dans la revue « Communications », numéro spécial R. Barthes,  n°36, pp. 119-123, 1982.

lire aussi: Julia Kristeva, De l'écriture comme étrangeté et comme jouissance, dans La haine et le pardon, Fayard 2005, p.509

Roland Barthes et l'écriture comme démystification, dans Sens et non-sens de la révolte, Fayard, Livre de poche,1996, p. 283-325

Barthes: la saveur du désenchantement & Barthes : l'intraitable amoureux, dans La révolte intime, Fayard, Livre de poche, 1997, p.128-189

 

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