Julia Kristeva

Thérèse mon amour

extraits du livre

I
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« Nous ne sommes pas des anges, nous avons un corps. »
THÉRÈSE D’AVILA, Livre de la vie.

« (…) peut-être même n’en existe-t-il qu’une [intelligence] dont tout le monde est colocataire, une intelligence sur laquelle chacun, du fond de son corps particulier, porte ses regards, comme au théâtre. »
Marcel PROUST, À l’ombre des jeunes filles en fleurs.

 

   Le visage renversé d’une femme endormie, à moins qu’elle ne soit déjà morte de plaisir, bouche ouverte, porte avide d’un corps vide que remplit sous nos yeux un bouillonnement plissé de marbre... Vous vous souvenez certainement de cette sculpture du Bernin, la Transverbération ? L’inspiratrice de l’artiste, c’est Teresa de Ahumada de Cepeda (1515-1582), en religion Thérèse de Jésus, plus célèbre sous le nom de sainte Thérèse d’Avila. En pleine Renaissance, son amour de Dieu vibre à l’intensité du beatus venter que connaissait déjà Maître Eckhart. Ses convulsions extatiques en feront une icône somptueuse de la Contre-Réforme. Une possédée à la manière de Dostoïevski, mais baignant dans les eaux du désir, et non dans les larmes comme Marie-Madeleine, car elle rejoint corps et âme le corps absent de l’Autre. « Où est-Il, où L’a-t-on mis ? » s’inquiétaient les saintes femmes au Golgotha.


   Thérèse aimait lire, on l’a fait écrire. D’une plume émue, ferme, précise, elle décrit ce mélange de souffrance et de jubilation qu’elle éprouve, en insistant sur l’agent subtil de sa commotion : c’est Eros, armé d’un long dard, la pointe de fer de Dieu Lui-même. «Prudentia carnis inimica Deo» (« La prudence de la chair est l’ennemie de Dieu »), enseignaient les Pères de l’Église. Dans ces noces spirituelles, illusoires, avec l’Autre, l’inaccessible Père est relayé dans le fantasme de l’orante par un divin jouvenceau, le frère puceau, un mirage mâle de Thérèse même dont le voluptueux orgueil ne brisera jamais l’hymen.

...

  Je vous salue, Thérèse, femme sans frontières, physique érotique hystérique épileptique, qui se fait verbe qui se fait chair, qui se défait en soi hors de soi, flots d’images sans tableaux, tumultes de paroles, cascades d’éclosions, mille langues à l’écoute de qui de quoi, écoute le temps gravé, tympan gorge cri écrit, nuit et lumière, trop de corps et sans corps, hors matière, matrice vide béante palpitante pour l’Aimé toujours présent sans jamais être là, mais il y a être et être, Il est en elle, elle en Lui, pressenti senti englouti, sensation sans perception, dard ou cristal, transpercée ou transparente, telle est la question, transverbération plutôt et encore inondation, la Madre est le plus viril des moines, le plus adroit des meneurs d’âmes, un jumeau du Christ, elle est Lui, Lui est elle, la Vérité c’est moi, c’est Lui au fond intime de moi, moi Thérèse, parano réussie, Dieu c’est moi et alors ! qu’est-ce ? un festin pour tous, qui fait mieux ? certainement pas Schreber, même pas Freud, trop sérieux ce Viennois, triste peut-être, la femme trouve plus facilement comment dire tout ça, quoi ça, mais elle, voyons, elle hors d’elle, évidemment, saisie d’effroi et de délices, le petit papillon expire avec une indélébile joie car Jésus est devenu lui c’est-à-dire elle, Jésus papillon, Jésus femme, je connais une personne qui sans être poète compose aussitôt des poèmes, des romans qui sont des poèmes avec quelque chose de plus, des mouvements en plus, vraiment je me demande si c’est moi, Thérèse, qui parle, le chemin c’est la souffrance, le Néant de tout, ce tout qui n’est rien, faites ce qui est en vous, mais en allégresse, soyez gaies mes filles, depuis vingt ans j’ai des vomissements tous les matins, maintenant c’est le soir et ça vient plus difficilement, je suis obligée de les provoquer à l’aide d’une plume ou autre chose, tel un bébé ou si vous préférez une bébée à la mamelle de l’Autre, mariage mystique ou bien mariage spirituel, ce petit Jean de la Croix y voit une différence, moi à peine, c’est l’envers et l’endroit, plutôt, Cantique des cantiques, comme toujours et encore, elle chante faux mais écrit juste et ne cesse de fonder ses couvents, ses filles, son Eglise, sa gestation à elle, son jeu, un jeu d’échecs, il est permis de jouer, oui, oui, même dans les monastères, surtout dans les monastères, Dieu nous aime joueuses, mes filles croyez-moi, Jésus aimait les femmes, pourquoi cet effroi à notre égard chez les docteurs, oui, échec et mat à Dieu aussi, oui, oui, Thérèse ou Molly Bloom, enfin je ne sens plus rien, je me coule dans l’eau du jardin, on s’écoule, on ne fait que jouir, les âmes qui aiment voient jusqu’aux atomes, mais oui, pour une âme comme la mienne tout est oui, elle voit jusqu’aux atomes infinis qui sont des atomes amoureux, les philosophes ne s’en doutent pas, ils deviennent lettrés, ils redoutent vos sensations, les meilleurs se font mathématiciens, ils apprivoisent l’infini, et pourtant c’est aussi simple que ça, mais oui, métaphores transmuées en métamorphoses, à moins que ce ne soit le contraire, mais oui, Thérèse, oui, ma sœur, invisible, extatique, excentrique, hors de vous en vous, hors de moi en moi, oui, Thérèse mon amour, oui.

Thérèse mon amour, p.13-14 et p.40-41.

 

V

De l'extase à l'action

...

On y va, vous dis-je ! Au trot, au galop, jamais au pas, détours incessants, ruses et embuscades en pagaille, vous êtes un cheval de course, Thérèse, une fougue vaillante. Une nonne ? Vous, la voyageuse ? Une quinzaine d’années durant, vous parcourez les routes espagnoles, à pied, juchée sur une mule, cahotée dans un carrosse. Avec plusieurs sœurs dévouées et des hommes à votre service, prêtres séculiers et déjà conseillers techniques, parfois même des confesseurs plus ou moins amoureux, toutes et tous prêts à affronter les intempéries de la nature et la malfaisance des humains. Votre énergie d’épileptique migraineuse stupéfie vos contemporains et la postérité : c’est votre rythme qui me fascine, à quatre siècles de distance ; vous êtes un vrai compositeur du temps.


Course amoureuse et guerrière : « Donne-moi des épreuves, Seigneur, donne-moi des persécutions » – en route ! Au trot, au galop, à cheval, sur mule, en voiture, à pied ! A‘ vos plumes, à vos relations, à vos bourses, à votre bon cœur ! Vous, nobles dévotes, vous, chevaliers, marchands, évêques, courtisans, courtisanes, rois et reines, faisons une belle sortie, montons en selle, l’ennemi insidieux rôde. Qui est ennemi ? Qui est ami ? C’est la guerre, la guerre de l’amour.


Si vos coups n’atteignent pas la frêle muraille, faisons une nouvelle sortie, aux armes ! Je veille, je pense, je brûle, je me plains, amour forteresse de mon cœur. Vite, chacun à son poste ! Le voyage est en moi, le combat aussi, furieux et sauvages, eux seuls peuvent m’apporter la paix. La paix, la paix ? Il n’y a pas de paix. Une même main me guérit et me blesse, et puisque mon martyre n’a pas de fin, mille fois je meurs, mille fois je renais, tant je suis loin de mon salut. Tous, allez, c’est reparti, tous à cheval, à cheval, à cheval, toute âme est un cheval, il n’y a d’âme qu’amoureuse et guerrière, guerrière et amoureuse :

Soudain la Babel de temps et de langues m’emporte à mon tour, moi, Sylvia Leclercq, thérapeute à mes heures, soudain le rythme de Thérèse me revient en italien : c’est le galop guerrier et amoureux de Monteverdi, qui vécut cinquante ans après vous, Thérèse mon amour, c’est lui que j’entends battre dans vos pages, qui s’élève, qui résonne, qui chante avec vous. Brusquement, il me restitue le son qui me manquait en lisant vos textes. Pour donner sens à sa fugueuse musique, le maître de chapelle de la basilique Saint-Marc de Venise emprunta à la poésie de Pétrarque, à celle de Giulio Strozzi, qui fut le premier traducteur italien de Lazarillo de Tormes.

Je vous entends maintenant, Thérèse, vous me parlez avec les voix de Pétrarque, de Strozzi et de Monteverdi, tous trois catholiques latins, et vous excellez dans la course de l’amour à mort:

miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca -val- lo

miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo
doo sool sool sool sool sool sool doo sool sool sool sool sool
tu-ti a ca-val-lo a ca-val -lo a ca-val-lo a ca-val
doo sool sool sool sool sooool
lo a ca-val-lo a ca-val


Vite, il est proche, l’amour, comme est proche l’ennemi, chacun à son poste, ne perdez pas un instant, tous à vos âmes, à vos âmes, à vos âmes, il n’est d’âmes que guerrières et amoureuses:

miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo
miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo

Dans ma jeunesse, je rêvais d’écrire ainsi, galopant sur un texte de Strozzi ou de Pétrarque, avec les rythmes de Monteverdi. Tout récemment – avait-il deviné cette secrète attraction ? –, un Président (lequel ?) me décocha tout à trac : « Sylvia Leclercq est un cheval de course ! » Cet étrange compliment, que j’avais reçu avec une fierté incompréhensible pour mes amis, témoins de la scène, m’avait ramenée à vous, Thérèse, en passant par mes Italiens :

miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo
miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo

Mais non, jamais, jamais, ni de corps ni de plume, je n’aurai votre fièvre, votre vitesse, souplesse, rudesse, votre ruse, jubilation, humilité, perfidie, vos coups de griffe, coups de pompe, coups de grâce, violent triomphe et pénible défaite, simplicité et gloire, souffrance et sadisme, anéantissement et persévérance, laisser-aller et obstination, sérénité et angoisse, dureté et tendresse, méchante bonté, amoureuse indifférence, ténacité désespérée, ni cette furieuse, cette caressante lucidité, inlassable veilleuse, toujours au nom du même Amour de l’Autre infini, infiniment introuvable, infiniment infusé en vous. Non, jamais, Thérèse mon amour ! Un vrai « conquistador spirituel », dira-t-on de vous.


Il pleut, il neige, il vente. Vous avez de la fièvre, vous vomissez, vous vous donnez la discipline, vous enfourchez une mule têtue, elle vous jette par terre, le carrosse se brise sur une route impraticable, vous tombez, vous vous faites mal, vous vous cassez une jambe, vous avez froid, vous avez trop chaud, il n’y a plus rien à boire, vous n’avez pas mangé une seule miette depuis quand déjà, on vous avait tout promis mais on ne vous donne plus rien, qu’importe ! Vous passerez par une autre porte, un autre chemin, vous convaincrez un ou une autre complice, vite, il n’y a pas de temps à perdre, il n’y a pas d’argent, mais vous en trouvez toujours, ça compte et ça n’a aucune importance, la refondation n’a pas besoin de revenus, vous le leur faites comprendre à tous et à toutes, qu’ils, qu’elles n’ont aucune importance, sœurs, frères, créanciers, amis, ennemis. Ce qui importe, ce sont les actes, il faut des œuvres, des œuvres.

 


Votre amour mène la danse, le seul, l’unique, l’inépuisable amour, au trot, au galop, il n’y a d’amour que dans l’âme amoureuse et guerrière, pour cette âme, la vôtre, galopant sur les chemins d’Espagne, du monde, de la perfection, du château intérieur, de tout, de rien:


tut-ti tut-ttia caval-lo tut-tti tut-ttia caval-lo
miiii mii miii mi sool miiii doo, miiii mii miii mi sool miiii doo.

...

Thérèse mon amour, Fayard 2008 p.384-387

 

VII

Dialogues d'outre-tombe

...

Cela devait être du latin, cela ne pouvait être que du latin, Thomas avait été pensionnaire dans un établissement scolaire privé, orphelin de sa mère morte en couches - ça, j’en ai fait le tour dans mon analyse... quand même! Et mon grand-père ne trouvant rien de mieux que de le confier aux jésuites... qui l’avaient renvoyé pour lecture de livres licencieux, voire révolutionnaires, c’était l’époque des guerres coloniales... bon... Papa ne manquait pas d’esquisser la même grimace de satisfaction en nous racontant ces exploits, toujours les mêmes, les seuls, à maman et à moi, pour la énième fois, inévitables... ça, je ne l’ai pas oublié non plus... Mais le chant? ... Du latin, certainement... bien sûr... (Visage illuminé, l’écriture s’accélère.)


Je le tiens... grâce à ce patient, mais oui, ce matin, Semaine sainte oblige, qui me parlait du père et du fils, qui n’arrêtait pas d’associer dans sa litanie “le père et le fils”, comme à l’église, pensait-je un instant, j’y reviens maintenant, c’est ça... Gloria... non, ce n’était pas un Gloria... je brûle, ce n’est pas loin... Moi qui n’ai fait que deux ans de latin, et bien que papa ne m’ait rien transmis de ses humanités jésuites - “des vieilleries, tu comprends, il ne reste de tout ça qu’un serment pour médecins, avec ou sans frontières, je veux dire: le souci du prochain, soigner l’humanité malade, c’est tout, le seul et l’unique universel qui tienne debout... Quant au décor... eh bien, les musées sont là pour ça, non?...” -, je sais bien que ce n’était pas un Gloria, non, non, c’était... le Magnificat de Bach! Le BWV 243 en majeur! Évidemment! Sûr, sûr, sûr... ça alors! ... La mélodie, les mots, tout le monde les connaît de nos jours, CD, téléchargement et compagnie, on appelle ça le “patrimoine immatériel de l’humanité”... (Se gratte la tête. Coup d’oeil complice au portrait diffracté de Thérèse.) Fallait-il que je l’aime trop, mon papa, pour effacer ces paroles incendiaires, ces vibrations qui s’emparaient de lui tout entier, à la levée du jour, qui le faisaient partir avec allégresse vers ses corvées, et maman s’agace: “Il nous fait sa Marseillaise, tu entends, son Internationale, son Hymne à la Joie... c’est comme ça... ton père ne se débarrassera jamais de ses taches de naissance, quoi qu’il en dise... “Depoooo... - suit, depoooo... suit poteeee...ntes de seeee...de et exaltaaaa-aaaa-aaaa...vit huumiiles...

Fa# faaaaaa#miré do#silaso# laaafa# sii#
De - po ----------------------------------- su - it

Do# Doooooo#sila sol#fa#mi#ré# mii#sol#si rée
De - po -------------------------------------------- su - it

Doo# laado#la sool#do#sol# faa#réfa# mi#doo#
po - ten ---------------------------------------------- tes

Doo# do#silado# silasol#si lasol#fa#la sol#fa#mi#ré# doooo#
de se ----------------------------------------------------------- de

Sool# laafaa# rééééédo#sila silasol#si miiiiirédo#si
et ex-al - ta ----------------------------------------------

do#silado# faaaaa#mirédo# rédo#sido# rédo#rémi
-----------------------------------------------------------------

fa#mifa#sol# laamii réédoo# siilaa laaaaaaaa
----------------------vit  hu    -   mi  -  les

 

Depusuit potentes

 

Les vocalises spiralaient l’air mauve du petit matin, elles m’emportaient dans leur montée vers des contrées inimaginables, je n’y comprenais pas grand-chose, à l’âge de la maternelle, mais je sentais bien qu’elles soulevaient papa jusqu’à m’exalter moi aussi et à se répandre sur mon visage, dans mes poumons, dans mon sang, une cascade de rire frais... (Dépose son stylo; ferme le cahier, appuie son menton sur ses mains croisées. Silence. Puis voix neutre.) Ai-je enfin terminé mon analyse de la paternité, du complexe d’Oedipe, pour être exacte... comme il convient à la SPP... en tirant papa de l’oubli, en me réconciliant avec sa voix par-delà sa fonction, celle de toubib bien sûr, et je n’oublie pas l’inévitable fonction paternelle... le tout enlevé grâce à ma colocataire? (Sourire forcé.) Eh bien, cela suffira pour aujourd’hui, et pour longtemps encore, j’espère... Je peux prendre congé de Thérèse, maintenant, en me retirant dans la voix juvénile de mon père... Évidemment, je ne le dirai pas à Jérôme Tristan, capable de m’assener que je ne vais pas bien, que je suis même en pleine régression... Ni à Bruno, cela va de soi, il voudra me convertir au bouddhisme... Ni à Andrew, qui n’attend que ça pour se payer la tête de cette “pauvre petite” que je deviens quand il veut gentiment se faire de la place... Peut-être apprendrai-je ce Depoooo...suit à Paul, puisqu’il chante aussi juste qu’il sent. C’est ça: seulement à lui... il n’y a que Paul pour saisir de quoi il s’agit dans ce genre de mélodies, de paroles, de voix... qui ne disent pas ce qu’elles disent... Qui m’ont certainement bercée, qui ne pouvaient pas ne pas m’avoir bercée depuis ma naissance jusqu’à l’âge de six ans: “Depoooo...suit, depoooo...suit poteeee...ntes... de seee...de... Et exaltaaa-aaaa-aaaa... vit huuuumiiles...”

...

JULIA KRISTEVA Thérèse mon amour, Fayard 2008, p.647-649

 

JKristeva par Sophie Zhang

 

Monteverdi - Canti Guerrieri - Gira il nemico insidioso Amore;    Bach - Magnificat - Deposuit potentes

Kristeva - Thérèse mon amour

récit

 

 

 

 

 

Julia Kristeva à Roma Santa Maria della Vittoria

photo: M. Donzelli

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'extase de Sainte Thérèse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Julia Kristeva Thérèse mon amour

 

Thérèse mon amour

Entretien avec Laure Adler sur RFO, le 26 avril 2008

sur TF1 dans Vol de nuit du 7 avril,

et sur France 2 le 31 mars 2008

pour voir les vidéos cliquez ici  ->

 

>>> Thérèse mon amour, article dans Encyclopaedia Universalis

voir aussi la page Presse   ->

"Je n'ai pas lu un aussi beau livre depuis très longtemps, je trouve ce livre absolument admirable, je trouve ce livre phénoménal, je trouve ce livre d'une intelligence totale, je trouve ce livre d'une puissance incroyable. On sait que Julia Kristeva est à la fois romancière, psychanalyste, philosophe, et elle arrive à faire un livre totalement dément dans sa construction, au croisement de ces trois disciplines.
...
C'est un des plus grands livres que j'ai lus depuis des années. Ça enfonce tout! C'est magnifique! C'est le grand livre de Julia Kristeva!"

Arnaud Viviant,
Le masque et la plume, sur France inter, le 18 mai 2008, à propos de Thérèse mon amour

 

 

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